Cité internationale de la tapisserie – Aubusson

La Cité internationale de la Tapisserie, située à Aubusson, est un lieu emblématique qui célèbre l’art des lissiers, ancré dans la région depuis le Moyen Âge. Ce lieu unique a pour mission de préserver, promouvoir et moderniser le savoir-faire de la tapisserie d’Aubusson, incarnant des siècles de tradition. Inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO en 2009, la tapisserie d’Aubusson est bien plus qu’une technique de tissage : c’est un levier d’histoires et de cultures.

Inaugurée par le Président de la République François Hollande, la Cité de la tapisserie a ouvert ses portes au public le 10 juillet 2016, dans le bâtiment de l’ancienne École Nationale d’Art Décoratif (ENAD) d’Aubusson, entièrement réhabilité.

Profondément investie dans la promotion de la tapisserie contemporaine, la Cité tisse des liens étroits avec le monde artistique, multipliant les collaborations avec des créateurs renommés. Parmi les artistes qui ont marqué de leur empreinte le monde de la bande dessinée française, Philippe Druillet occupe une place importante. Né en 1944, cet auteur et illustrateur est l’un des pionniers de la bande dessinée de science-fiction. Ses œuvres, onirique et imaginaire, ont exercé une influence incontournable sur la culture visuelle contemporaine.

La cité internationale de la Tapisserie s’enrichit d’une nouvelle œuvre de l’illustrateur. Une tapisserie qui sera inspirée de sa bande dessinée « Salammbô », adaptation audacieuse du roman du même nom de Gustave Flaubert. Pour la Cité, c’est une occasion unique d’enrichir sa collection d’une œuvre d’un artiste qui a marqué l’histoire du neuvième art.  La rencontre de ces deux univers, celui du neuvième art et celui du textile, offre une expérience unique au public. Elle met en lumière la capacité de la Cité internationale de la Tapisserie d’Aubusson à se réinventer et à affirmer sa position à la croisée des chemins entre patrimoine vivant et création moderne.

Ce projet, soutenu par la Fondation Rémy Cointreau qui en partage les valeurs de savoir-faire, de tradition et, d’innovation, réaffirme le rôle primordial de la Cité d’Aubusson dans la sauvegarde et la transmission de ce patrimoine, tissé d’héritage et de modernité.

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Les Grands Ateliers de France

Depuis sa création en 1993, l’association Les Grands Ateliers de France s’emploie à préserver et promouvoir les métiers d’art traditionnels français. Chaque métier, chaque geste, chaque création est porteur de cette exigence de qualité et d’authenticité qui les caractérise. Au cœur de son engagement réside aussi le respect du patrimoine artisanal et de ses savoir-faire ancestraux. Elle valorise l’excellence, l’authenticité et la transmission des métiers d’art aux générations futures en les adaptant aux enjeux contemporains.

Les Grands Ateliers de France fonctionnent avec l’adhésion d’une cinquantaine d’artisans et d’ateliers de haute facture français, dont des maitres d’art et des meilleurs ouvriers de France. Certains lauréats de la Fondation Rémy Cointreau sont adhérant de l’association comme Steven Leprizé et Mathilde Jonquière. Tous les artisans ont en commun leur savoir-faire, leur déontologie et leur respect de la matière et du matériau.

En encourageant l’innovation, en soutenant la création et en favorisant les échanges culturels, l’association contribue à inscrire les métiers d’art français dans une dynamique d’ouverture et de dialogue. Cela afin de favoriser leur rayonnement national et international. Aujourd’hui, grâce à une équipe renouvelée, une nouvelle dynamique s’impose sous la présidence de Fanny Boucher.

C’est à l’occasion de ses 30 ans, que l’association organise l’exposition Bel Ouvrage qui réunira 40 créateurs au travers d’une centaine de pièces exceptionnelles et uniques. Toutes représentatives des savoir-faire et de l’excellence des métiers d’arts à la française (avec un focus particulier sur les Arts Décoratifs et le Collectible Design). L’évènement aura lieu à l’Orangerie du Senat, lieu emblématique français, sous la curation de Carole de Bona. Du 28 août au 8 septembre 2024, l’exposition accueillera un public diversifié dans le but de transmettre et encourager le renouveau des savoir-faire.

La Fondation Rémy Cointreau partageant des valeurs communes avec Les Grands Ateliers de France, soutient tout naturellement l’association dans la réalisation de Bel Ouvrage.

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Lycée Vauban

Le sculpteurs dinandiers et orfèvres sont confrontés à une problématique récurrente dans les métiers d’art, celle de l’outillage. Les marteaux et les tas sont leurs principaux outils de travail : le marteau frappe les métaux (cuivre, laiton, étain ou argent, or, etc.) posés sur un support de travail appelé tas. Jusque dans les années 1950, chaque outillage était commandé auprès de forgerons, mais aujourd’hui il devient très difficile de s’en procurer.

Cette pénurie concerne les professionnels déjà bien installés, mais aussi les écoles qui peinent donc à former correctement leurs étudiants de plus en plus nombreux. C’est le cas du lycée Vauban, un lycée polyvalent public situé à Brest et appartenant à l’académie de Rennes. Une section Art y est enseignée et notamment un DN MADE Création Métal. Face à la problématique d’outillage, Michaël Poullard et Fred Barnley, ancien professeur à Olivier de Serres, ont décidé de mettre en place un projet de création de ces outils pour le lycée, et, à plus long terme, pour la communauté des sculpteurs dinandiers et orfèvres. C’est dans ce cadre que Michaël Poullard a sollicité l’accompagnement de la Fondation Rémy Cointreau.

Pour créer des tas et des marteaux en acier d’époque, il faut d’abord sculpter un modèle en bois de buis. Cette étape a été réalisée par Fred Barnley et deux élèves du lycée Vauban. Ces modèles pérennes permettent de créer des empruntes aussi appelées plaques-modèles. Celles-ci sont en fait des moules réutilisables à l’infini pour fabriquer des tas et des marteaux.

L’accompagnement consiste en la création de 6 plaques-modèles : 1 marteau et 5 tas. Grâce à ces moules réalisés par la fonderie, il sera possible de créer un set de 45 tas et de 7 marteaux.

Cette action de mécénat se réaliserait par l’intermédiaire de l’association BAAM de loi 1901, domiciliée au lycée Vauban. Son objectif est d’encourager et de favoriser l’échange et la diffusion des savoir-faire, des techniques, de l’outillage et des informations liées au domaine des métiers d’art du métal, notamment la dinanderie, l’orfèvrerie et la sculpture sur métaux en feuille.

Une fois les moules créés, ils appartiendront à l’association qui les mettra à disposition des étudiants et des professionnels ayant besoin de se procurer de tas et de marteaux.

Un tel projet est envisagé à long terme sous plusieurs angles qui profiteraient à l’ensemble de la communauté des sculpteurs orfèvres dinandiers : la production d’outils pour les étudiants du lycée Vauban et la production d’outils pour des professionnels déjà installés.

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De L’Or dans les Mains

De l’Or dans les Mains est une association d’intérêt général fondée en 2021 sous l’impulsion de Gabrielle Légeret. L’association est née d’un constat important : trop d’artisans ont du mal à recruter car les jeunes ne connaissent pas leurs métiers et leur savoir-faire. Elle a donc pour volonté de rétablir la reconnaissance et la valorisation des métiers manuels en initiant la jeune génération à la pratique artisanale. L’association fait intervenir tout au long de l’année, des centaines d’artisans dans les collèges par le biais d’un programme clé en main de 15heures, qui a bénéficié a près de 4500 jeunes depuis sa création. Ces ateliers permettent la création d’un lien fort entre les projets scolaires et l’artisanat au travers d’ateliers manuels. D’une durée de 2 ans, ce programme peut démarrer en 6e ou en 5e et bénéficie aux collégiens de tous milieux sociaux et géographiques.

L’association De l’Or dans les Mains imagine des outils pédagogiques à destination des jeunes et de leurs enseignants pour comprendre et découvrir l’artisanat. Le cahier pédagogique « je découvre les métiers manuels » est composé de bande dessinée, jeux, exercices, glossaires et carte des savoir-faire. Il est conçu pour découvrir la pratique artisanale de façon ludique et pédagogique. Afin de raconter les métiers de la main aux petits et aux grands, l’association tend également son micro aux artisans, entrepreneurs de savoir-faire pour qu’ils racontent leur histoire, leurs outils et leurs gestes. Ces podcasts sont réalisés en partenariat avec des fondations, Régions, ou Ecoles et Campus des métiers d’art.

Depuis sa création, l’association mène un important travail pour faire connaitre et susciter des vocations aux métiers d’arts en œuvrant avec les ministères de l’Education nationale et de la Culture. Cela avec la volonté de mieux inclure la pratique artisanale au sein des cursus scolaires. Notamment avec l’intégration de la découverte des ateliers des artisans d’art au Pass Culture. En mai 2023, Gabrielle Legeret est nommée référente pour la jeunesse du plan du gouvernement en faveur des métiers d’art. Rôle qu’elle prend à cœur pour inspirer la jeunesse qui construira de ses deux mains le monde de demain.

Bénéficiant d’un ancrage historique en Nouvelle Aquitaine, la Fondation Rémy Cointreau s’associe tout naturellement avec l’association De l’Or dans les Mains dans le développement d’ateliers dans les collèges de la région. Ce soutien permet à 1500 jeunes par an de bénéficier du programme « Je découvre les métiers manuels », entre 2024 et 2026.

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L’Outil en Main

L’Outil en Main a pour but l’initiation des jeunes dès l’âge de 9 ans, aux métiers manuels, de l’artisanat et du patrimoine, dont les métiers d’art. Cette initiation a lieu dans de vrais ateliers avec de vrais outils. Elle est guidée par des bénévoles, gens de métier et passionnés, souvent à la retraite. Les jeunes qui participent aux ateliers découvrent différents métiers tout au long de l’année et réalisent des ouvrages de leurs mains. En 2023, L’Outil en Main France compte 240 associations portées par 6000 bénévoles qui accueillent chaque semaine 3700 jeunes partout en France, y compris en Outre-Mer.

L’Outil en Main œuvre ainsi à la valorisation de tous les métiers manuels auprès des jeunes. Plus de 100 métiers sont représentés dans les ateliers partout en France : carreleur, charpentier, couvreur, maçon, métallier, mosaïste, vitrailliste, plombier, tailleur de pierre, pâtissier, dessinateur industriel, photographe etc… Par son action, L’Outil en Main ouvre des horizons aux plus jeunes qui découvrent « l’intelligence de la main » par une activité ludique. L’Outil en Main joue un rôle clé pour attirer les jeunes vers les métiers manuels. Ils pourront, des années plus tard, choisir un métier répondant à leurs aspirations, par la voie de l’apprentissage et de la formation professionnelle.

Les associations L’Outil en Main reçoivent les jeunes dans les ateliers à raison d’une après-midi par semaine, en période scolaire. Chaque jeune découvre plusieurs métiers tout au long de l’année : il fabrique des objets qu’il sera fier de rapporter à la maison, ou participe à la conception d’une œuvre commune à plusieurs métiers. Par cette activité de loisir épanouissante, les parents offrent à leurs enfants la possibilité de se découvrir des talents et de développer leur dextérité.

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Théâtre National de Strasbourg

Lieu unique dans le paysage théâtral français, le Théâtre National de Strasbourg (TNS) est l’un des six théâtres nationaux français avec la Comédie-Française, l’Odéon-Théâtre de l’Europe, La Colline-théâtre national, le Théâtre national de l’Opéra-Comique et le Théâtre national de Chaillot ; il est le seul théâtre national implanté en région.

Lieu de création attaché à défendre les écritures contemporaines, à promouvoir la diversité sur les plateaux et dans les salles de spectacle et à rendre accessible le théâtre au plus grand nombre par le biais de ses actions d’éducation artistique et culturelle, le TNS  est également une maison de formation. Véritable Théâtre-École, il abrite en son sein une École supérieure d’art dramatique qui forme à tous les métiers du théâtre : jeu, mise en scène-dramaturgie, scénographie-costumes, régie-création.

Depuis sa création en 1954 par Michel Saint-Denis, la particularité de l’École est double : son existence est indissociable de celle du théâtre dont elle a toujours partagé les locaux et l’infrastructure ; sa logique pédagogique est celle de l’interdisciplinarité. Les élèves de l’École sont recruté.e.s par concours deux années sur trois. Deux promotions, dites « Groupes », constituées d’environ cinquante élèves, sont simultanément présents dans le Théâtre-École. La formation dure trois ans et alterne entre cours réguliers dispensés en partie par l’équipe pédagogique permanente, et périodes intensives d’ateliers conçus et dirigés par des professionnels.

La Fondation Rémy Cointreau soutient le Théâtre National de Strasbourg dans le but de valoriser les métiers d’art liés au théâtre auprès d’un public jeune et en recherche d’orientation. Cet accompagnement se traduit par un projet de spectacle-performance déambulatoire, conçu et imaginé par les élèves scénographes-costumiers de l’Ecole supérieure d’art dramatique du TNS. Ce projet mêle à la fois un enseignement pointu auprès de jeunes artisans et une transmission auprès d’un public lycéen, notamment dans les filières techniques.

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La Source

Créée en 1991 par Elizabeth et Gérard Garouste, l’association La Source est née de la conviction que la création artistique peut venir en soutien de l’action sociale, afin de lutter contre l’exclusion sous toutes ses formes. Elle porte l’idée que l’art est un acteur fondamental dans la construction de la société et contribue à la valorisation de l’individu dès son plus jeune âge.

Désormais implantée dans 10 départements, elle propose des ateliers de pratique artistique à destination des jeunes et occasionnellement des familles. Développés dans tous les domaines artistiques et menés par des artistes professionnels en binôme avec une personne de l’équipe éducative de La Source, ces ateliers sont mis en œuvre pour 10 à 12 participants, dans un souci d’accompagnement individuel de qualité.

Ils permettent aux jeunes de se construire en développant leur créativité, en les responsabilisant sur les plans personnel et collectif et en renforçant la confiance en soi et l’esprit d’initiative. C’est en ce sens que la Fondation Rémy Cointreau a souhaité soutenir La Source.

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Ecole Saint Eloi

L’école Saint Eloi propose aux jeunes de 15 à 18 ans une formation au CAP et au BMA Art du Bijou et du Joyau, basée sur le projet pédagogique et éducatif des Ecoles de Production « Faire pour Apprendre ».

L’école Saint Eloi s’adresse principalement aux jeunes en difficulté avec le système éducatif traditionnel, peu adapté à leur intelligence pratique. La mixité sociale est au cœur du projet et les élèves sont recrutés sur le seul critère de leur motivation.

Placés dans la réalité concrète du milieu professionnel, ils travaillent sur des pièces de production réelles confiées par des entreprises partenaires. Ces projets, extrêmement motivants pour les jeunes, permettent à la fois de former les élèves aux techniques actuelles utilisées dans les ateliers de Joaillerie, de travailler sur de la matière précieuse, mais aussi de reprendre confiance en soi tout en se formant à un métier d’art.

Très ancrée dans la transmission des savoir-faire d’excellence, la Fondation Rémy Cointreau soutient l’Ecole Saint Eloi, impliquée dans la pérennité des métiers d’art et plus particulièrement celui de la joaillerie. Ce partenariat se traduit par une aide apportée aux élèves afin qu’ils puissent bénéficier de cet apprentissage.

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Ville et Métiers d’Art

Situés au carrefour de l’économie et de la culture, les métiers d’art sont marqués par la très grande diversité de leur champ d’activité (verre, céramique, textile, métal, bois, facture instrumentale, restauration du patrimoine bâti…) et de leur profil économique et juridique (artisans, artistes libres, TPE/PME, manufactures). Toutefois, un dénominateur commun les réunit : l’excellence des savoir-faire.

L’association Ville et Métiers d’Art a été créé en 1992 à l’initiative d’élus locaux, partageant le même objectif : favoriser le développement et la transmission de savoir-faire d’exception. Cet ADN est toujours le même aujourd’hui : les collectivités membres de l’association s’engagent à développer et à promouvoir les métiers d’art sur leur territoire.

Sont membres de Ville et Métiers d’Art, les collectivités qui ont candidaté au label éponyme et qui l’ont obtenu pour 5 ans. Outil de promotion et de communication important sur le plan touristique, ce label hautement qualitatif, indépendant de toute tutelle n’a été attribué, en 30 ans, qu’à une centaine de collectivités.

De par l’attribution de celui-ci, les communes, les intercommunalités et les métropoles s’engagent à favoriser l’installation des professionnels des métiers d’art dans la ville, à organiser des actions de communication et de promotion des métiers d’art, à organiser des manifestations vers le grand public, à développer le tourisme culturel et à favoriser les actions de sensibilisation auprès des jeunes publics.

La Fondation Rémy Cointreau et Ville et Métiers d’Art se retrouvent autour d’un objectif commun, celui de faire vivre et de pérenniser les métiers d’art dans toute la France.

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La Comédie-Française

La Comédie-Française est la plus ancienne troupe de France encore en activité. Créée en 1680, elle représente aujourd’hui l’excellence théâtrale et possède un riche patrimoine composé d’un répertoire de pièces classiques et contemporaines, d’archives, d’œuvres d’art (tableaux, sculptures…), de maquettes de décors et de nombreux costumes.

Elle représente une ruche de plus de 70 métiers dont 23 dans l’artisanat et possède ses propres ateliers de décors et de costumes. C’est un véritable écosystème qui participe activement à la préservation de son patrimoine et des savoir-faire qui le constituent.

Le costume d’Alceste

La Comédie-Française est dotée d’un fonds muséal conservant des costumes historiques depuis le milieu du XVIIIe siècle. Parmi les pièces de cette collection, le plus ancien est celui d’Alceste dans Le Misanthrope de Molière. Ce costume est l’original de la mise en scène de 1837, commandée par le roi Louis Philippe à l’occasion de l’inauguration du musée de l’Histoire de France dans les ailes du Château de Versailles.

Imaginée par Paul Lormier, grand dessinateur de costumes français du XIXe siècle, cette œuvre d’inspiration XVIIe se constitue d’une veste, d’une jupe et d’une cape de velours noir brodé de rinceaux en lames de métal doré, plates ou gaufrées. Aujourd’hui fragilisé, ce costume nécessite une restauration importante pour être préservé et conservé en toute sécurité.

La Comédie-Française et la Fondation Rémy Cointreau

La Fondation Rémy Cointreau a souhaité accompagner la Comédie-Française dans la restauration et la préservation de ce costume. Ce partenariat s’inscrit dans une volonté de préservation du patrimoine immatériel et de transmission des savoir-faire d’excellence.

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Le Campus Versailles

Alors que la pérennité des métiers d’art est en jeu, l’académie de Versailles, CY Cergy Université et le Château de Versailles, avec la Région Île-de-France, ont créé Campus Versailles. Cette école est un projet ambitieux lancé depuis novembre 2021. Elle accueille des étudiants (35 pour la première promotion) et sensibilise le public par ses actions extérieures aux métiers d’art et de design, aux métiers de l’horticulture et des espaces paysagers, des métiers de la gastronomie et les métiers de l’accueil, de service et du tourisme.

Son objectif est de faire rayonner en France et à l’étranger l’excellence des savoir-faire français. Ce campus est un véritable écosystème accueillant des organismes de formation, des élèves désireux d’apprendre des savoir-faire ancestraux dans une démarche de pérennité et d’innovation, des artisans et des entreprises membres ainsi que des enseignants et des formateurs.

C’est dans une profonde volonté de transmission et dans un souci de pérennité des métiers d’art et de la création que la Fondation et le Campus ont entrepris ce partenariat. Cet engagement permet à la Fondation d’être un véritable acteur de la transmission des savoir-faire et lui permet également de participer activement à la valorisation des filières de l’artisanat tout en pensant et imaginant l’avenir du secteur.

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CPAMAL

CPAMAL, ou Centre de Projection pour l’Art, les Métiers d’Art et le Luxe, est un centre de recherche qui se compose d’experts en matériaux et procédés, passionnés par l’art et le design. L’équipe qui le constitue est issue de l’école des Mines. Elle est internationale, multigénérationnelle et consacre son savoir au service de la recherche et de l’innovation.

Cet « atelier » spécialisé en projection thermique accomplit des missions allant du conseil à la prestation en passant par la recherche. CPAMAL répond également aux besoins de particuliers, d’artistes, d’artisans et de designers, à travers un soutien technique et pour la formation à ce procédé.

La projection thermique est un procédé de dépôt de matière sous forme de microparticules projetées à température et à vitesse élevées. Ce procédé s’apparente à la pulvérisation de peinture mais avec tout type de matériaux et par voie « sèche ». L’objectif est de déposer la matière pulvérisée sur un support afin de former un revêtement. Ce revêtement doit être :

  • Esthétique : harmonisation esthétique de l’objet avec la matière pulvérisée ;
  • Fonctionnel : protection d’une surface sensible à l’eau par exemple.

Le but de ce procédé est donc de réaliser des dépôts de matière sur un objet au sens large du terme. La matière projetée se présente sous forme de fibres, de poudre ou de baguettes. Le principe est d’utiliser une source d’énergie pour transformer cette matière sous forme de liquide. Le liquide va être soufflé en gouttelettes et expulsé sur l’objet à revêtir. Les particules se divisent, se posent sur l’objet et le protègent.

Connu depuis les années 2000, ce procédé est utilisé dans l’industrie traditionnelle, l’aérospatial ou l’automobile, afin de protéger des pièces mécaniques, de leur donner une durée de vie plus longue et d’apporter de la résistance aux matériaux. À 95%, ces matériaux protégés sont des métaux qui présentent déjà une certaine résistance. Depuis 2015, la projection thermique est un peu plus utilisée pour les plastiques.

Enfin, ce procédé n’a pas fini d’être exploré, notamment dans les métiers d’art. Les recherches sur la projection thermique appliquées à l’artisanat étaient, au début, dépourvues de connaissance. Cependant, l’équipe de CPAMAL a fait de nombreuses recherches, a créé sa propre bibliographie et trouvé ses références. Jusqu’en 2021, ils ont accumulé une expérience suffisante pour commencer à l’appliquer à de nouveaux matériaux et notamment sur du bois, en collaboration avec Steven Leprizé.

La Fondation a souhaité soutenir CPAMAL dans le développement de la projection thermique de tous types de matière mais surtout de matières recyclées. Ainsi, elle les accompagne dans l’acquisition d’un pistolet-chalumeau de projection apte à s’adapter à une vaste gamme de matières obtenue par broyage concassé ouvrant ainsi la voie au recycling et à l’upcycling.

Grâce à ce kit complet de projection, l’équipe de CPAMAL pourra se concentrer sur ses programmes prioritaires envisagés comme le recyclage de verre, de minéraux, de cristaux, d’émaux, et de coquillages. Aussi, ils pourront mener à bien leurs projets envisagés en ce sens avec les industriels du verre, du cristal, du bâtiment, mais également avec les décorateurs et les artistes.

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L’Institut pour les Savoir-Faire Français

L’Institut pour les Savoir-Faire Français

L’Institut pour les Savoir-Faire Français (ex INMA), est une association reconnue d’utilité publique, menant des missions d’intérêt général au service du secteur des métiers d’art et du patrimoine vivant. Elle est sous l’égide du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, du ministère de la Culture et du ministère de l’Éducation nationale.

Son objectif est de mener des missions d’expertise auprès des pouvoirs publics du territoire français, notamment dans la production de contenu, dans la promotion des jeunes talents, dans la formation et la sensibilisation, et dans la promotion des métiers d’art et du patrimoine.

Le Prix Avenir Métiers d’Art, le dispositif Maîtres d’Art, le Label EPV – Entreprise du Patrimoine Vivant – ou encore les Journées Européennes des Métiers d’Art, sont autant d’actions que l’Institut mène dans son dispositif de soutien et de valorisation du secteur.

Le Prix Avenir Métiers d’Art

Le Prix Avenir Métiers d’Art, organisé depuis 2002, espère donner un nouveau souffle aux futurs professionnels des métiers d’art. En effet, il a pour objectif de valoriser les jeunes talents et leur savoir-faire mais également de les soutenir dans une démarche entrepreneuriale. Ce concours est divisé en trois catégories selon trois niveaux de formation : niveau 3 (CAP), niveau 4 (BAC PRO, Brevet des Métiers d’Art), niveau 5 (BAC +2, BTS, DN MADE).

L’édition 2021/2022 va plus loin que les précédentes. Elle souhaite renforcer les liens entre les lauréats, développer le réseau de chacun d’entre eux et les accompagner davantage dans leurs démarches universitaires ou entrepreneuriales.

La Fondation Rémy Cointreau soutient l’Institut des Savoir-Faire Français dans la création et le développement de la 20ème édition du Prix Avenir Métiers d’Art. Dans le cadre de ce partenariat, Caroline Martin-Rilhac, déléguée générale de la Fondation Rémy Cointreau, fait partie des membres du jury.

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Schuch Productions

Schuch Productions est une société indépendante de production de séries documentaires, de courts métrages musicaux et de films de référence dans le domaine des arts et de la culture. Elle développe également des projets numériques éducatifs innovants soutenus par le ministère de l’Éducation nationale, l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) ou le réseau CANOPE. Cet acteur de l’audiovisuel compte comme partenaires Arte, France Télévision, le Musée d’Orsay, le Musée Rodin, la Réunion des Musées Nationaux, l’Institut National de l’Audiovisuel ou encore l’Opéra National de Paris. Ses productions privilégient une écriture et une réalisation soignées et plongées dans l’œuvre et la pensée de grands artistes et intellectuels contemporains comme Anish Kapoor, Annette Messager ou encore Mona Ozouf.

Anne Schuchman a créé cette structure en 2006, après une carrière riche dans l’audiovisuel et le multimédia. Elle a participé au développement de la chaîne Arte en fondant Arte Edition. Puis elle a continué son parcours professionnel à l’Institut National de l’Audiovisuel en tant que directrice de production. Elle s’est investie pleinement dans toutes ses expériences avec l’idée d’hisser la vidéo au statut de véritable outil de connaissance et de transmission.

Chercheurs d’Orgues

Le nouveau projet de Schuch Productions est la réalisation d’un documentaire intitulé « Chercheurs d’Orgues ». Celui-ci met en lumière le plus grand instrument de musique au monde, l’orgue. L’objectif d’un tel projet est d’aller à la rencontre d’une vingtaine d’instruments dans une dizaine de pays d’Europe. Cette invitation au voyage permet au public de découvrir les facteurs d’orgues et leur environnement, et de découvrir les organistes européens les plus prestigieux du continent comme Lorenzo Ghielmi, Olivier Latry, Wolfgang, Andrés Cea Galan, Michel Bouvard, Bine Bryndorf, et tant d’autres.

Prévu au printemps 2022, ce documentaire de 90 min est écrit par Bernard Foccroulle et Pascale Bouhénic. Il est produit par Schuch Productions et co-produit par ARTE, avec le soutien de CNC Distribution Telmondis. Sa première aura lieu en exclusivité sur la chaîne ARTE, puis y sera multidiffusé en 2022 dans la case Musica en France, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg et en Autriche. Par la suite, il sera en replay sur leur plateforme européenne en six langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien et polonais). À la suite de cette publication sur ARTE commenceront les diffusions à l’international avec le distributeur Telmondis. Celui-ci détient l’un des meilleurs catalogues de documentaires culturels et de captations de spectacles de danse et d’opéra français haut-de-gamme.

Schuch Productions et la Fondation Rémy Cointreau

C’est dans le cadre de la réalisation de ce documentaire que le partenariat entre Schuch Productions et la Fondation Rémy Cointreau est né. En effet, avec celui-ci, Anne Schuchman met en avant une partie de notre patrimoine musical et véhicule une nouvelle image de l’orgue dans son rapport au temps et à l’histoire.

Enfin, les facteurs d’orgues possèdent un savoir-faire hors du commun. Selon l’INMA, « ils conçoivent et restaurent les instruments dans le respect des différents répertoires musicaux, classiques ou contemporains ». Ces objectifs de transmission et ce rapport au temps, au patrimoine et à l’artisanat, sont tout autant de valeurs que la Fondation Rémy Cointreau véhicule.

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Les Compagnons du Devoir

Les Compagnons du Devoir et du Tour de France est une association de loi 1901, reconnue d’utilité publique. Elle porte le nom d’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF).

Bien plus qu’une association, elle propose des formations uniques qui visent à épanouir chaque apprenti dans l’apprentissage de leur futur métier et de la maîtrise de leur savoir-faire. Ainsi, être compagnon repose également sur un savoir-être et une culture de la transmission dont l’éthique s’aligne à la formule suivante « Ni se servir, ni s’asservir, mais servir ».

Le Compagnon est associé au voyage et au tour de France, considéré comme une étape essentielle à la formation de chaque artisan. Aussi, celle-ci leur donne la possibilité de changer une à deux fois par an d’atelier et de ville pendant trois années, dont une à l’étranger. Cela leur permet d’apprendre les techniques, mais également une nouvelle culture ou encore une nouvelle langue.

Les métiers enseignés par l’association sont classés selon quatre thématiques et deux spécialités à part :

  • Bâtiment et aménagement avec des métiers comme le serrurier/métallier ou le carreleur céramiste ;
  • Technologie de l’industrieavec des métiers comme le fondeur ou le constructeur chaudronnier ;
  • Métier du goûtavec des métiers comme boulanger ou pâtissier ;
  • Matériaux souples avec des métiers comme maroquinier, bottier ou même tapissier en siège;
  • Ou encore des formations pour devenir maréchal-ferrant ou tonnelier.

Les Compagnons du Devoirs ont une réelle vocation à s’adapter aux exigences du monde professionnel, aux innovations technologiques ainsi qu’aux évolutions des métiers, toujours dans une démarche de transmission. C’est dans ce contexte que le partenariat avec la Fondation Rémy Cointreau s’est développé.

Métier et numérique : la formation aux motifs paramétriques

La formation aux motifs paramétriques permet d’enseigner la création de motifs grâce à des logiciels de prototypage. L’idée d’une telle formation est donc d’explorer les possibilités qu’offre un ordinateur dans la création et la reproduction de motifs. Cela permet par exemple, de réaliser la trame de poteaux d’une charpente ou encore des motifs en maroquinerie.

L’objectif d’un tel partenariat est de permettre aux Compagnons de développer leur créativité dans les métiers avec de nouveaux outils performants et contemporains. Cette formation est une initiation à la conception d’objets grâce à la technique du prototypage rapide.

La Fondation Rémy Cointreau soutient les Compagnons du Devoir et du Tour de France dans la mise en place de cette formation.

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The Craft Project et la Bourse des Métiers Orphelins

L’association The Craft Project

The Craft Project est une association au service des Métiers d’Art. Co-fondée par Raphaëlle Le Baud et Pierre Salagnac, elle a pour vocation de promouvoir, rassembler et soutenir les professionnels des métiers d’art en animant leur communauté sur les réseaux sociaux.

L’association se veut être une référence dans le domaine de l’artisanat avec un double objectif. D’une part, toucher les artisans et les encourager dans leurs démarches entrepreneuriales. D’autre part, toucher le grand public en démocratisant ce secteur et en cherchant à susciter des vocations.

Elle agit concrètement en faveur des métiers d’art grâce à ses podcasts qui en font la promotion, grâce à sa plateforme qui rassemble une communauté d’expert passionné et engagé, et grâce à la Bourse des Métiers Orphelins. C’est à travers chacun de ces trois axes qu’est né le partenariat entre la Fondation Rémy Cointreau et l’Association The Craft Project.

Le Craft Project et la Fondation Rémy Cointreau

La Fondation Rémy Cointreau est fière de soutenir l’association The Craft Project dans les activités que celle-ci développe. Le partenariat s’inscrit à la fois dans l’aide au développement des actions donnant au grand public un accès au patrimoine et à la culture française, et à la fois au travers de la valorisation de l’artisanat d’art. De plus, la Fondation est le mécène principal de la Bourse des Métiers Orphelins.

L’objectif de cette bourse est de donner la possibilité à un élève de se former auprès d’un artisan dont le métier est sans relève. Par conséquent, cela donne la possibilité à cet artisan de pérenniser son savoir-faire et d’en assurer la transmission.

La première bourse a été attribuée à Guillaume Catay. Ancien élève de l’école Estienne à Paris, cette bourse lui permet de se former auprès du dernier doreur sur tranche, Jean-Luc Bongrain.

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La Trousse à projets : « 100% de f@milles connectées »

Créée en 2017, la Trousse à projets est une plateforme de financement participatif dédiée aux projets pédagogiques de la maternelle au lycée. Agréée par le ministère de l’Éducation nationale, sa mission est de soutenir la pédagogie dans les écoles pour en faire des lieux de découverte et de rencontre afin de réduire les inégalités.

L’objectif d’une telle plateforme est donc de lever des fonds afin d’organiser divers projets pédagogiques nécessitant la réunion de financements supplémentaires. Les donateurs sont en général des particuliers, mais les entreprises sont également engagées. Leurs dons permettent ainsi la réalisation de projets comme des visites culturelles, la découverte des métiers d’art, des voyages scolaires, etc.

100% de f@milles connectées

Parmi les projets de la plateforme de financement, « 100% de f@milles connectées » a été créé dès le début de la pandémie de Covid-19 en mars 2020. Ce projet est né de la mise en évidence des difficultés des écoles à maintenir la relation avec leurs élèves au moment du confinement, liées en partie à l’absence d’équipement informatique. Ainsi, pour pallier cette problématique, la Trousse à projets et le ministère de l’Éducation nationale se sont associés pour créer « 100% de f@amilles connectées » dans le but d’équiper 10.000 familles de matériel informatique de base comme les ordinateurs portables, les tablettes ou encore un accès à internet. Les dotations du projet sont reversées dans les établissements publics locaux d’enseignement et les coopératives scolaires, au bénéfice des familles les plus démunies.

Le partenariat avec la Fondation Rémy Cointreau

Ayant pour mission d’agir en faveur des terroirs dans leur expression culturelle, humaine et environnementale, la Fondation Rémy Cointreau s’associe à la Trousse à projets. Elle soutient plus particulièrement son programme « 100% de f@milles connectées » à destination des lycées professionnels et techniques, préparant aux métiers de demain, afin de lutter contre le décrochage scolaire et la fracture numérique.

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Talents et Violon’celles

La restauration d’un violoncelle Bernardel

La famille Bernardel est une dynastie de luthiers dont Auguste Sébastien est le premier artisan. Aussi connu sous le nom de Bernardel Père, il est considéré comme l’un des meilleurs luthiers parisiens du XIXe siècle. En 1859, il s’associe à ses deux fils, Gustave et Ernest, et leur transmet son savoir-faire et son entreprise, Gand et Bernardel. A sa mort en 1870, Auguste Sébastien Bernardel laisse derrière lui de nombreux instruments, et plus particulièrement des violoncelles. Son travail se caractérise par le bois de haute qualité, le vernis rouge brun, la facture et la sonorité.

L’association Talents & Violon’celles a sollicité une seconde fois la Fondation Rémy Cointreau pour la restauration d’un violoncelle Bernardel Père donné en 2022 au Fonds de Dotation Talents & Violoncelles. Un tel projet nécessite un travail minutieux et approfondi avant de pouvoir être joué par un élève. Pour cela, deux professionnels de la lutherie ont été sollicités. Il s’agit de Julien Bachelier et Guy Coquoz.

Un tel accompagnement s’inscrit dans les axes d’engagement de la Fondation Rémy Cointreau autour de la pérennité des savoir-faire, ici de la lutherie et de la restauration, mais également autour de la transmission. En effet, les actions menées par les luthiers se feront dans leur atelier respectif ainsi que dans la Maison Talents & Violon’celles, qui sera alors un lieu de rencontres entre professionnels du milieu et les jeunes de l’association.

Maison Talents et Violon’celles

L’association a sollicité pour la première fois la Fondation dans le but de créer la Maison Talents et Violon’celles.  Cet espace de co-working situé dans le 8ème arrondissement de Paris permet de rendre tangible les valeurs de transmission, d’excellence et de partage chères à l’association.

Elle rassemble un atelier où un luthier entre en résidence pendant plusieurs mois, et une salle polyvalente à destination de cours, de répétitions, de master class et tout autre projet. C’est un lieu de partage, de travail et d’entraide qui entre en parfaite résonnance avec les missions de la Fondation Rémy Cointreau.

Talents et Violon’celles

Talents et Violon’celles est une association ayant pour mission la sauvegarde, la conservation, la mise en valeur et l’enrichissement du patrimoine musical et culturel de l’école française des instruments du quatuor à cordes. Créée en 2010, elle agit comme un fonds d’instruments prêtés ou donnés par des particuliers, à destination de jeunes talents ayant des difficultés à s’équiper de ce qui fait d’eux des musiciens. Ce fonds contient cinquante instruments dont quarante-deux lui sont prêtés. Depuis 2010, l’association a aidé plus de soixante musiciens de talent.

L’expertise et l’excellence, la notion fondamentale de transmission et la dimension patrimoniale et culturelle, sont tout autant de valeurs qui animent cette association et qui font échos à la Fondation Rémy Cointreau.

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Les Ateliers des Maîtres d’Art et leurs Élèves

Le titre de Maîtres d’Art et Élèves

Selon le Ministère de la Culture, « un Maître d’Art est un professionnel d’excellence qui maîtrise des techniques et des savoir-faire exceptionnels. Il est reconnu par ses pairs pour son expérience, son expertise et ses compétences pédagogiques. Il doit être capable de transmettre ses connaissances et son tour de main à un élève afin qu’il les perpétue ».

Pour faire face à une problématique de délaissement et d’abandon des métiers d’art et de leurs formations, le Ministère de la Culture a créé en 1994 le titre Maîtres d’Art et Élèves. Ce dispositif a vocation à agir pour sauver ce patrimoine immatériel en valorisant les Maîtres d’Art et en les encourageant à transmettre leurs connaissances et leur savoir-faire.

L’association des Ateliers des Maîtres d’Art et leurs Elèves

Créée en 2002, l’association des Ateliers des Maîtres d’Art et leurs Élèves (AMAE) s’inscrit dans la démarche du titre Maîtres d’Art et Élèves, pour la transmission et la pérennité des savoir-faire d’excellence. Aussi, travaillant de concert avec son écosystème associatif et institutionnel, l’AMAE a vocation à promouvoir l’excellence des Maîtres d’Art et leur créativité, mais également à mettre en avant les élèves qu’ils ont formés. En ce sens, elle aide et développe les ateliers des Maîtres d’Art ainsi que les ateliers de leurs Élèves et les met en avant en organisant et en participant à des conférences, des salons et des expositions en France et à l’étranger.

De plus, depuis 2009, un fonds de solidarité a été créé afin d’intervenir et d’aider les plus nécessiteux.

Enfin, l’AMAE est particulièrement investie dans son secteur puisqu’elle participe à des comités de réflexion sur l’avenir des Métiers d’Art, et travaille en étroite collaboration avec divers Ministères Français comme celui de le Culture.

La Fondation Rémy Cointreau et l’association des Ateliers des Maîtres d’Art et leurs Élèves

La Fondation Rémy Cointreau est heureuse de soutenir l’AMAE dans l’accompagnement d’initiatives d’intérêt général visant à valoriser les savoir-faire d’excellence et leur transmission et ainsi, dans l’aide au développement des métiers des Maîtres d’Art et de leurs Élèves.

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Le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art

L’incubateur des Ateliers de Paris a été créé en 2005. Il met en œuvre la politique de la ville de Paris en faveur des métiers de la création. Ce service accompagne les professionnels de la mode, du design et des métiers d’art dans le développement de leurs activités. Depuis 2005, de nombreuses missions et initiatives se sont greffées au projet entrainant ainsi la création d’une nouvelle identité pour les Ateliers de Paris.

C’est donc Le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art qui a vu le jour. Il réunit l’ambition initiale des Ateliers et tous les projets annexes qui l’ont complétée.

Parmi les projets du Bureau, trois prix sont décernés à plusieurs professionnels : le Label Fabriqué à Paris, les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris et les Prix Savoir-faire en transmission.

La Fondation Rémy Cointreau soutient le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art comme mécène des Grands Prix de la Création de la Ville de Paris et des Prix Savoir-faire en transmission.

La Fondation Rémy Cointreau est l’un des mécènes principaux des Prix Savoir-faire en transmission

Anciennement Prix de perfectionnement aux métiers d’art, Les Prix Savoir-faire en transmission sont attribués chaque année par la ville de Paris. Ils donnent la possibilité à des apprentis de parfaire leur formation en étant accueillis dans l’atelier d’un artisan à temps complet pendant un an.

L’objectif est de confronter les lauréats aux spécificités de leur métier ainsi qu’à la vie d’une entreprise.

Outre cette volonté d’encourager les jeunes artisans en formation et/ou reconversion, l’idée de ces prix est de favoriser la transmission afin d’assurer la pérennité des savoir-faire. Toutes ces valeurs sont chères à la Fondation Rémy Cointreau et sont au cœur de chacun des projets qu’elle soutient.

Pour ces prix, Caroline Martin-Rilhac, Déléguée Générale de la Fondation Rémy Cointreau, est membre du jury depuis 2018.

La Fondation Rémy Cointreau soutient la catégorie des Métiers d’Art des Grands Prix de la Création de la Ville de Paris

Les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris décernent chaque année Le Grand Prix et le Prix Talent émergent dans trois secteurs : le design, la mode et les métiers d’art.

Dans la catégorie des métiers d’art, le Grand Prix est attribué à un professionnel déjà bien établi dans son secteur. Ce prix le récompense pour sa démarche entrepreneuriale et la stratégie de développement dans laquelle s’inscrit son atelier. La transmission de son savoir-faire est également récompensée, tout comme les initiatives innovantes de création et de réalisation. Le Prix Talent émergent est un encouragement remis à un professionnel des métiers d’art dont le projet ambitieux est prometteur. L’objectif est de le pousser à aller plus loin dans sa démarche entrepreneuriale ainsi que dans les objectifs de création et d’innovation de son savoir-faire.

Pour ces prix, Caroline Martin-Rilhac, Déléguée Générale de la Fondation Rémy Cointreau, est membre du jury depuis 2018.

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