Sandrine Raffin est archetière, passionnée de musique depuis très jeune. C’est son père, lui-même archetier, qui lui a transmis cette passion pour ce métier. A l’âge de quinze ans, elle a donc intégré l’École nationale de lutherie de Mirecourt. Dès la sortie de ses études, elle a rejoint l’atelier familial d’archeterie de la rue de Rome qu’elle occupe toujours. Elle y travaille pour des clients français et étrangers, comme les violonistes Renaud Capuçon, Patrice Fontanarosa ou encore les quatuors Ébène et Zaïde
Sandrine Raffin met sa sensibilité artistique au service de l’archèterie. Ayant elle-même pratiqué la musique, elle comprend la relation qu’un musicien entretient avec son instrument. Dans son atelier, elle fabrique des archets, les répare et les restaure, qu’ils soient anciens ou contemporains.
« Je réalise certaines opérations en apnée afin d’écouter le bois. Pour exercer ce métier, il faut être minutieux, patient, respectueux et humble ».
Sandrine Raffin est formatrice agrégée. Elle transmet son savoir-faire à des apprentis venant du monde entier. En 2007, elle a repris l’atelier familial et en 2012, a reçu le titre de Maître artisan en métier d’art.
La Fondation Rémy Cointreau a soutenu Sandrine Raffin en 2018. Elle l’a aidé à faire l’acquisition d’une nouvelle machine lui permettant d’accroître sa production de découpe de bois de pernambouc, tout en minimisant les chutes.